mercredi 30 novembre 2016

Les Mages : les Femmes solidaires on fêté leurs 70 ans avec Jean Ferrat

Claudette Brès prononce son discours avec beaucoup de trac aux côtés de Jeannine Gineste
L'illusion est parfaite
Jean-Marc Moutet et son éposue , Claudetet Brès et Jeannine Gineste
 La salle Bauquier était comble ce samedi. Essentiellement des membres et des invités du Comité Mageois des Femmes Solidaires. Car, eu égard à la capacité limitée à 90 places il aurait fallu refuser du monde.
 En préambule la présidente Claudette Brès accompagnée de Jeannine Gineste s'est adressée au public : « Nous sommes réunies aujourd'hui pour fêter les 70 ans de notre Association. Ce Mouvement qui s'appelait Femmes Françaises au moment de sa création est devenu Femmes Solidaires en 1998.Femmes Solidaires est un mouvement féministe, laïque, d'éducation populaire qui s'engage pour faire reculer toutes les formes de discrimination et développer une éducation non sexiste et non violente pour toutes les femmes sans distinction philosophique, religieuse ou politique.»
Elle a rendu hommage aux fondatrices du Comité Mageois  en 1946 Julienne Praden, Mathéa Privat, Adrienne Champetier, et les membres du bureau de l'époque.
A l'occasion de cet anniversaire, le comité a choisi le spectacle de Jean-Marc Moutet en hommage à Jean Ferrat qui avait interprété « La femme est l'avenir de l'homme » illustrant bien la philosophie de l' Association. 
L'affiche « Jean D'ici - Ferrat Le Cri » était donc prometteuse et le public ne fut pas déçu. L'émotion, silencieuse, révérencieuse a envahi la salle .Car Jean Ferrat, devenu notre voisin Ardéchois de cœur fait partie de ces artistes comme Brel, Brassens, Ferré ou Béart qui ne chantent pas des tubes éphémères, mais des textes et des musiques  que l'on savoure aussi respectueusement autant de fois qu'on les écoute. Ses chansons inoubliables font partie de notre patrimoine. Elles rappellent des souvenirs tristes ou tragiques comme  «Nul ne guérit de son enfance »,«Nuit et brouillard», des luttes comme «Potenkine » , «La Commune » ou des odes comme «La femme est l'avenir de l'homme » , «La Montagne» , ou  «Ma France»  qui placent chaque fois l'homme ou la femme(du peuple) au centre du message.
Le spectacle présenté par Jean-Marc Moutet  était d'une qualité remarquable avec une mise en scène sobre qui représente une pièce où Jean Ferrat a entreposé tous ses souvenirs. Et si l'on a pu voir et entendre Jean Ferrat entrer en scène (l'illusion est parfaite),nous raconter sa vie, chez lui à Entraigues , il s'en est allé une fois le spectacle fini. Et c'est Jean-Luc Moutet qui est revenu saluer le public après avoir enlevé perruque et moustaches. Par respect pour l'artiste, il ne veut pas jouer au sosie.
A l'issue de ce récital le verre de l'amitié a été offert par l'association.