jeudi 2 janvier 2014

Les Mages : La légende de Santa Claus a enchanté petits et grands

Des artistes qui évoluent dans un décor propice à l'imaginaire enfantin
Des spectateurs, petits et grands, captivés par  le spectacle
L'imaginaire enfantin demeure bien après le spectacle
Ce lundi la salle Fernand Léger fut plongée l'espace d'un moment dans la forêt légendaire de Burzee, un monde fantastique et merveilleux où vivent en totale harmonie avec la nature des lutins, des elfes et des fées sans autre souci que d'être heureux ensemble. Un monde sans nul doute très éloigné de celui des humains. Un conte de Noël destiné aux enfants qui raconte la légende de Santa Claus, un nouveau-né abandonné dans cette forêt et voué à une mort certaine s'il n'avait pas été recueilli par une nymphe et un lutin du peuple de Burzee. Ceux-ci  l'élèveront et l'éduqueront dans la joie et la bonne humeur bucolique  avant de le renvoyer chez les siens, dans le monde  des humains lorsqu'il sera adulte. Claus découvrira alors avec stupéfaction et tristesse la difficulté de vivre dans ce monde-là, diamétralement opposé au petit peuple qu'il vient de quitter. Les hommes sont avides, chamailleurs, exploiteurs et ne savent même pas  s'amuser.
Revenu dans le monde des lutins il décidera  de fabriquer des jeux et des jouets pour les distribuer à tous les enfants du monde.
Ainsi est née la légende de Santa Claus, bien avant celle très commerciale du Père Noël.
Un spectacle poétique réalisé avec brio, qui mêle les arts du cirque et ceux du théâtre dans une mise en scène intimiste sobre et efficace. Avec des décors inspirés de la bande dessinée et du théâtre d'ombre dans lequel évoluent des artistes comédiens, acrobates, jongleurs de talent Caroline Rayot, Etienne Leclerc et Florian Legal dont les prouesses  ont subjugué l'assistance. Des enfants littéralement séduits et captivés par ce monde imaginaire et féerique.
Un beau spectacle présenté par le Cirque Isidore sous l'égide de la mairie des Mages et de Vivre-en-Cévennes qui a donc connu un beau succès.